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Winnipeg mon amour

A propos du film Note d’intention Interview de Guy Maddin La presse

Ville des superlatifs, selon le réalisateur. la plus froide au monde, le plus petit parc du monde, la ville des somnambules, des magnétiseurs et des séances de spiritisme, une ville somnolente, habitée par les esprits.

C’est ainsi que la décrit à la première personne un narrateur fatigué, en la regardant défiler derrière la fenêtre d’un train.

Plongeant son regard dans le paysage délavé, il repense à son enfance, à l’histoire et à la topographie de sa ville.

Présenté en ouverture au Forum 2008 au Festival de Berlin. My Winnipeg est un film volontaire, profond et bouleversant.

En 1888, William Cornelius Van Horne, une des figures des chemins de fer qui, à la stupéfaction générale, avait fait construire des voies ferrées à travers notre vaste pays, instaura à Winnipeg une tradition qui perdure aujourd’hui encore. Cette année-là, le premier jour d’hiver, Van Horne organisa une chasse au trésor dans toute la ville. Chaque résident de la jeune cité reçut une carte au trésor et fut invité à participer. Le premier prix était un aller simple hors de Winnipeg. Avec ce concours, Van Horne espérait secrètement que les Winnipegois, après avoir passé une journée entière à sillonner la ville dans ses moindres recoins, se rendraient compte que le véritable trésor était sous leurs yeux depuis le début. la ville elle-même. Le subterfuge de Van Horne en a convaincu plus d’un, moi le premier.

En tant que rĂ©alisateur ayant vĂ©cu 50 ans Ă  Winnipeg, j’ai Ă©tĂ© Ă  la fois enchantĂ©, intoxiquĂ© et asphyxiĂ© par ma ville natale. Elle a Ă©tĂ© ma muse bien avant que je prenne la camĂ©ra. Je suis tombĂ© amoureux de cet endroit, non seulement pour ce que j’en ai connu et aimĂ©, mais Ă©galement pour ce qu’il a Ă©tĂ©, et qu’il pourrait redevenir. Tel un soupirant insouciant et irrationnel, j’ai fondĂ© tous mes espoirs sur cette ville, pour avoir en retour le cĹ“ur brisĂ© par l’impitoyable cours “progressiste” qu’elle s’échine Ă  prendre, dĂ©laissant inexorablement son charme passĂ© et tombant dans l’oubli insipide et la mĂ©diocritĂ© auxquels elle aspire. Mes espoirs brisĂ©s, j’ai grandi avec d’amères dĂ©sillusions sur ma ville natale.

Mais avant de fuir, je dois, par pure délectation nostalgique, passer en revue tout ce qui a compté pour moi dans ce monde autrefois merveilleux et enchanteur, car il n’est pas d’endroit plus singulier dans toute l’Amérique du Nord, ni partout ailleurs !

Je parcourrai une dernière fois les rues de Winnipeg – mon Winnipeg – et situerai pour le spectateur les sites magiques qui me sont chers, ceux qu’il suffit de désigner du doigt pour que jaillisse le passé, telle l’eau d’un puits artésien.

Une atmosphère étrange, propre au rêve, se dégage de ce lieu où les piétons préfèrent emprunter les allées que les rues officielles ; où nos sans-abri se cachent en masse sur les toits de gratte-ciel abandonnés ; et où un curieux décret municipal nous impose d’accueillir, une nuit durant, tout ancien propriétaire ou locataire de notre logement.

En me faufilant Ă  travers les berceaux mĂŞmes de ma mythologie personnelle, en tâchant de comprendre la nature mĂŞme de la mĂ©moire, bien que ce qu’elle fabrique s’avère ĂŞtre un Winnipeg illusoire, et en bravant, Ă  travers une sĂ©rie d’étranges expĂ©riences domestiques, le pouvoir possessif de ma propre famille, je parviendrai peut-ĂŞtre Ă  me libĂ©rer des forces mystĂ©rieuses qui attachent de manière occulte le cĹ“ur de bien des hommes Ă  leur passĂ©. Je parviendrai peut-ĂŞtre enfin Ă  trouver la vĂ©ritable signification du mot “chez-soi”, et Ă  faire tomber les chaĂ®nes qui m’en font prisonnier.

La transcription suivante est extraite du Canada’s Top Ten présenté par le Toronto International Film Festival Group. L’interview complète est disponible en anglais sur le site www.topten.ca.
Quelle est la genèse du film ?

C’est une genèse plutĂ´t Ă©trange. Je me revois, ces deux dernières dĂ©cennies, jurant chaque annĂ©e sur la Bible que jamais, au grand jamais, je ne ferais de documentaire. J’avais bien trop de respect pour la discipline de fer et les nombreuses recherches auxquelles se plie le documentariste pour pouvoir faire preuve d’une telle ouverture d’esprit. C’est aux antipodes de ce que je fais, car mes crĂ©ations ont toujours Ă©tĂ© des choses folles, romantiques et passionnĂ©es qui servent mes dĂ©lires et mes obsessions personnelles. Je suis la dernière personne Ă  qui on demanderait de faire un documentaire.

J’ai cependant rĂ©alisĂ© My Dad Is 100 Years Old, un docu-fantaisie Ă  la mĂ©moire du père d’Isabella Rossellini, financĂ© par la chaĂ®ne canadienne The Documentary Channel. On peut dire que cette lettre d’amour Ă©tait un documentaire, au sens le plus large qu’on puisse imaginer. J’ai alors entendu dire que le directeur des programmes, Michael Burns, se demandait si je serais intĂ©ressĂ© par l’idĂ©e de rĂ©aliser un documentaire long mĂ©trage.

J’ai refusé, pour les raisons que je vous ai données, jusqu’à ce que la motivation ultime – la pauvreté – vienne frapper à ma porte. J’ai donc demandé à mon producteur, Jody Shapiro, le numéro de téléphone de Michael Burns.

Ce dernier n’a jamais dit si la rumeur Ă©tait fondĂ©e ou non, il m’a juste demandĂ©. “ĂŠtes-vous intĂ©ressĂ© ?” J’ai rĂ©pondu. “Oui.” Lui. “Que voulez-vous faire ?” J’ai rĂ©pondu que je ne savais pas, que je prĂ©fĂ©rais qu’il m’impose des choses car je n’avais pas vraiment d’obsession dĂ©vorante. Alors il suggĂ©ra deux thèmes. les trains et Winnipeg. Il n’était allĂ© Ă  Winnipeg que deux fois dans sa vie, et fut ravi de chaque visite. La première fois, c’était pour escorter un train du 19e siècle en Alberta pour le film de Terrence Malick, Les Moissons du ciel, Ă  l’époque oĂą il devait ĂŞtre assistant de direction, je suppose. La seconde, pour voir le théâtre oĂą j’avais tournĂ© avec Isabella My Dad Is 100 Years Old. Je comprends que dans l’obscuritĂ© du théâtre, les doux murmures suaves d’Isabella en italien et en scandinave l’aient ravi. Il m’a alors dit. “Enchantez-moi avec votre traitement de Winnipeg mon amour.”

J’ai dĂ©cidĂ© de laisser tomber l’idĂ©e des trains. Je me suis dit que j’allais parler de Winnipeg car c’était l’occasion de mythifier cette ville, ce que je m’étais dĂ©jĂ  efforcĂ© de faire dans mes fictions prĂ©cĂ©dentes. Le producteur m’a dit. “Epargnez-nous le portrait du trou paumĂ© dans le froid.” Autrement dit, on m’avait engagĂ© pour faire un documentaire propagandiste sur Winnipeg. C’était encore plus exaltant car je n’avais pas Ă  ĂŞtre objectif ou dĂ©sintĂ©ressĂ©… ce genre de choses. Je devais nĂ©anmoins faire tout ce que doit faire un documentariste, et dĂ©couvrir mon sujet au cours du montage. J’ai voulu tricher en Ă©crivant un scĂ©nario, mais tout est passĂ© par la fenĂŞtre.
Aviez-vous des défis à relever en tournant ce film ?

Il y a de sacrĂ©s dĂ©fis Ă  relever quand on rĂ©alise un film dont le sujet nous est trop familier. J’ai toujours vĂ©cu Ă  Winnipeg. Quand l’annonce du tournage a commencĂ© Ă  s’ébruiter, mes amis, des connaissances, et mĂŞme de parfaits Ă©trangers sont venus me raconter des histoires passionnantes. Je me suis mis Ă  consigner les divers faits et anecdotes dans un carnet, tout en gardant Ă  l’esprit que je voulais faire quelque chose de simple, qui dure 75 minutes, et sans abuser de l’hospitalitĂ© de mes hĂ´tes. Je voulais rĂ©aliser un film sur ce que Winnipeg reprĂ©sentait pour moi, mais je me suis rendu compte que j’avais assez de matière pour tourner toute une sĂ©rie, une sorte de Winnipeg Alexanderplatz. Il fallait donc vraiment que je fasse des choix, mĂŞme si je savais qu’il y aurait des Winnipegois prĂŞts Ă  regarder 16 heures d’étude sur Winnipeg, ses mythes enivrants et ses menus dĂ©tails. Je voulais quelque chose de concis, sachant pourtant qu’il est très difficile de donner l’impression que chaque chose est Ă  sa place. Heureusement, mon producteur, Jody Shapiro, qui est aussi directeur de la photographie, avait de l’expĂ©rience en tant que rĂ©alisateur de documentaire, et mon monteur est quelqu’un de très intelligent. On se rĂ©unissait et on mettait en place diffĂ©rentes stratĂ©gies, mais c’était difficile car je ne savais pas oĂą je mettais les pieds.
Comment le film s’est-il construit ?

J’ai commencĂ© par Ă©crire le scĂ©nario, espĂ©rant pouvoir faire, comme pour une fiction, quelque chose d’assez concis, et dont le montage serait rapide. Mon monteur, qui venait justement de terminer un documentaire, s’était jurĂ© que ce serait le dernier. Il ne se voyait pas passer une annĂ©e entière sur un montage interminable, alors je me suis mis Ă  l’écriture du scĂ©nario. Mais comme c’est un travail oĂą l’on s’égare toujours un peu, j’ai cru bon d’inclure des Ă©lĂ©ments de ma propre enfance et des reconstitutions d’épisodes familiaux, parfois anodins, et parfois mĂ©morables. Je me suis senti obligĂ© de le faire pour une simple et bonne raison. si je devais dresser le portrait de ma ville natale, il ne pouvait s’agir que de mon Winnipeg. Une Ă©tude objective de Winnipeg n’aurait pas le mĂŞme attrait.

J’ai toujours Ă©tĂ© sous le charme de cette ville qui, en fin de compte, n’est pas vraiment une ville, mais un chez-soi. Je devais donc parler de mon chez-moi littĂ©ral, de ma maison, la maison de mon enfance. La ville, le chez-soi, la maison, et la famille par extension, tout cela s’est entremĂŞlĂ©, cristallisant une pensĂ©e et un ressenti. J’ai donc instinctivement commencĂ© Ă  Ă©crire des histoires sur ma chambre, ma tante, ma grand-mère… Mais c’était prendre le risque de faire quelque chose d’incroyablement narcissique. Je me suis alors dit que si j’entrais dans la peau de l’éternel narrateur passionnĂ© donc peu fiable, une sorte de personnage dostoĂŻevskien habitant Ă  Winnipeg, il pourrait y avoir un intĂ©rĂŞt Ă  la chose, d’un point de vue pathologique tout du moins.
Le casting

La question du casting… Dennis, un ami, m’avait Ă©crit pour me dire qu’il s’était mariĂ©, et pour me demander de mes nouvelles. Je lui ai parlĂ© de ma commande, et notamment du fait que je regrettais qu’Ann Savage, l’incarnation de la femme fatale dans DĂ©tour, film rĂ©alisĂ© en 1945 par Edgar G. Ulmer, ne soit plus de ce monde pour interprĂ©ter ma mère. Vera, son personnage, est la plus farouche femme fatale de l’histoire du cinĂ©ma. Bette Davis n’avait qu’à bien se tenir. Je disais cela en plaisantant, bien sĂ»r. Mais Dennis me dit. “Elle est en vie, elle Ă©tait prĂ©sente Ă  mon mariage. J’ai son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. Tu n’as qu’à l’appeler et lui demander de jouer dans ton film.” Je suis allĂ© sur le site d’IMDB oĂą j’ai lu qu’elle s’était retirĂ©e de la profession en 1955, après avoir jouĂ© avec Cesar Romero dans une pièce de théâtre diffusĂ©e Ă  la tĂ©lĂ©vision. Elle n’avait rien fait depuis.

J’ai demandĂ© Ă  Dennis de l’appeler et de lui passer de la pommade. J’ai pris mon courage Ă  deux mains pour appeler cette redoutable femme. Elle Ă©tait de fort mauvaise humeur le jour oĂą j’ai finalement rĂ©ussi Ă  la joindre. Elle s’exprime encore comme une dame des films noirs des annĂ©es 1940. Je lui ai dit. “Je comprends que vous soyez nerveuse Ă  l’idĂ©e de vous retrouver Ă  nouveau devant les camĂ©ras.” Elle m’a rĂ©pondu. “Cela ne m’impressionne guère. Je n’ai jamais vraiment quittĂ© le cinĂ©ma. Je vais tous les jours au cinĂ©ma. Je fais partie du cinĂ©ma.” C’est une femme de caractère qui occupe tout l’espace, oĂą qu’elle soit. Elle est charmante. Nous sommes devenus amis. Elle a toujours une anecdote Ă  raconter sur l’Hollywood d’antan. Elle m’a montrĂ© sa collection de revolvers cachĂ©e sous son lit. J’ai passĂ© de très bons moments en sa compagnie. Elle interprète ma mère dans le film, mais la plupart des gens prĂ©sument qu’elle est ma mère dans la vie.
Pourriez-vous nous parler de l’aspect visuel du film ?

Cela nous a pris beaucoup de temps. Nous avons tournĂ© un certain nombre de reconstitutions en utilisant, pour la plupart, la projection par transparence, en mĂŞlant scènes avec acteurs et sĂ©quences d’archives que nous avons ensuite montĂ©es. Sans prĂ©tendre vouloir duper qui que ce soit, nous avons audacieusement intercalĂ© des reconstitutions, des images d’archives, des photos et de l’animation. Bref, tout y est passĂ©. C’Ă©tait d’ailleurs parfaitement en accord avec Winnipeg qui a toujours Ă©tĂ© une ville faite de bric et de broc. de vieux paysans ou leurs fantĂ´mes continuent d’errer sans but, colportant des chiffons Ă  bord de leurs carrioles ; un brocanteur descend les allĂ©es sur sa charrette tirĂ©e par un cheval. Une seconde, on le voit, la seconde d’après, il disparaĂ®t – on ne sait jamais vraiment ce qui se passe Ă  Winnipeg. La ville est un vĂ©ritable blizzard empli de fragments d’histoires en lambeaux, qui souffle sur le passĂ©, le prĂ©sent et peut-ĂŞtre mĂŞme le futur.

Un an après le tournage, j’étais dans une chambre d’hôtel à Los Angeles et je regardais la chaîne TCM. Ils passaient un vieux film avec Sherlock Holmes, qui se déroulait entièrement dans un train. Plus je le regardais, plus je me rendais compte à quel point les trains faisaient partie intégrante de Winnipeg. Le directeur des programmes m’avait d’ailleurs imposé ce thème, entre autres. J’ai alors décidé de faire un film plus cohérent, dont le fil rouge serait une longue traversée de la ville en train, avant de la quitter pour toujours.

Je trouvais que les trains avaient trait au rĂŞve – le train du rĂŞve – et je voulais que ce soit un voyage de nuit hors de la ville. Cela me permettait par la mĂŞme occasion d’avoir une Ă©chappatoire/excuse/stratĂ©gie par rapport au son. des trains s’accouplant, divorçant, s’accouplant Ă  nouveau, puis divorçant Ă  nouveau… Ces sons rythmeraient le cours de ma vie affective. Jody, mon producteur, n’était pas enchantĂ© par le fait que je dĂ©cide subitement, un an après avoir tristement fĂŞtĂ© la fin du tournage, de recrĂ©er un plateau, de recharger les camĂ©ras, d’embaucher de nouveaux acteurs, et de me replonger quelques jours dans le film. Mais je suis très heureux de l’avoir fait, j’ai pu ainsi improviser de nouveaux plans.

Winnipeg mon amour est prétexte à des saynètes drôles et magiques autant qu’au culte de la mélancolie, ainsi qu’à des feux d’artifice visionnaire de toute splendeur.
Le Monde

Entre autobiographie onirique et documentaire fantasmatique, l’un des films les plus envoûtants du cinéaste canadien.
Les Inrockuptibles

A la fois fétichiste, baroque, étouffante, sensuelle et moribonde, cette entreprise de réminiscence cinéphage jette un éclairage troublant mais révélateur sur la singulière filmographie de cet auteur hors norme.
Positif

La grande oeuvre charnière du cinéaste.
Cahiers du Cinéma

Jamais retour à la matrice n’aura été aussi beau. Avec cette ode à sa ville natale, Winnipeg, Guy Maddin filme un cauchemar brouillé de neige, de nuit, de légendes et de souvenirs. Du cinéma puissant, tendre, drôle et visionnaire.
Arte

On est embarqué dans une étrange odyssée en noir et blanc. Guy Maddin nous transporte ailleurs avec de la poésie, de l’humour, du social. C’est vraiment le bonheur avec Guy Maddin.
France Inter – Cosmopolitaine

Guy Maddin nous plonge dans une nébuleuse narrative faite de souvenirs concrets, de détournements inspirés de la manière mémorielle et de débordements imaginaires.
Studio Ciné Live

Voir un film de Guy Maddin reste une expérience sensorielle unique que tout cinéphile devrait tenter dans sa vie.
Brazil

Dans un noir et blanc de conte de fées nébuleux, une fantasmagorie baroque.
Beaux Arts

Un film magnétique, onirique, profond et drôle.
Le Canard Enchaîné

Brillant et enchanté, personne ne réalise des films comme Guy Maddin! Le cinéaste signe avec Winnipeg mon amour son opus le plus délicieux. Une fantaisie documentaire drôle et étrangement touchante.
Vogue

Une fable documentaire onirique et sublime. Une vision intime et fantasmée de Winnipeg soulignée par une nostalgie poignante.
D-Side

Plonger dans son univers, c’est ouvrir une porte, celle de l’enfance, des souvenirs, du rêve, mais aussi du fantasme et de l’érotisme.
Mouvement

Savoureux numĂ©ro d’Ă©quilibriste d’un auteur prĂŞchant le vrai pour sublimer le faux. Beau et barrĂ© Ă  la fois. Ce canadien trop mĂ©connu relègue David Lynch au rang de cinĂ©aste plan-plan.
L’Express

Regarder un film de Guy Maddin, c’est embarquer pour un voyage extraordinaire à travers le cinéma. magie du noir et blanc, mélange du muet et du sonore, va-et-vient entre expressionnisme et surréalisme.
Le Figaro

Etrange, poétique, cruel et délirant… le cinéma de Guy Maddin est une expérience qui ne saurait laisser indifférent. En une poignée de films magistraux, Guy Maddin s’est imposé comme le cinéaste le plus barré du Canada, et peut être bien du monde entier.
Fluctuat

Un «documenteur» drĂ´le, triste et Ă©nigmatique. Une Ĺ“uvre unique et somptueuse, orchestrĂ©e par un magicien de l’image.
Excessif/DVDrama

Le réalisateur canadien érige sa ville au rang d’héroïne, dans un film qui devrait séduire les amoureux de Guy Maddin, intriguer les amateurs de grands espaces, les cinéphiles en quête de formes documentaires nouvelles, ainsi que les nostalgiques des atmosphères à la Murnau…
Culturopoing

Vous n’aurez plus aucune excuse pour ne pas vous plonger dans l’univers baroque et poétique de ce cinéaste unique dont les films laissent une trace indélébile sur les sens et l’âme.
Dissidenz